Cat's eye 4ème_Notre Dame
Nombre de messages : 78 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/02/2006
| Sujet: The saddest music in the world Mar 28 Mar - 13:37 | |
| Date de sortie : 22 février 2006 Réalisé par : Guy Maddin. Avec : Isabella Rossellini, Mark McKinney, Maria de Medeiros. Film américain. Genre : comédie dramatique, musical. Durée : 1h39min. Année de production : 2003 Résumé d'allociné : Winnipeg, au Canada, en 1933, au coeur de la Grande Dépression. Lady Port-Huntly, baronesse locale de la bière, bien décidée à profiter de la fin proche de la Prohibition, lance le concours de la musique la plus triste du monde. Des candidats du monde entier affluent vers la ville enneigée et glaciale. Attiré par le prix de 25 000 $, chacun tente d'interpréter à sa manière la plus profonde tristesse au cours d'une compétition euphorique, largement arrosé à la bière locale, la Muskeg, et suivie à la radio par des américains qui ont soif. De retour dans sa ville natale accompagné de la belle Narcissa, amnésique et nymphomane, Chester Kent, producteur de Broodway ruiné et cynique représentera les Etats-Unis. Réunis à cette occasion, les trois membres de la famille Kent s'affronteront bien au-delà de la seule musique et règleront à l'occasion d'anciens secrets de famille. Ce que je peux en dire : Ce film est à mourir de rire. Et d’une tristesse glaçante. Il ne ressemble à rien de ce que j’ai pu voir précédemment (ce qui n’est pas très dur, je n’ai aucune culture cinématographique ). S’il y en a parmi vous qui se sentent créateurs d’ovnis dans l’âme, j’ai pioché la recette. Réunissez sous le prétexte d’un concours de musique un producteur cynique qui ne s’est jamais remis de la mort de sa mère et se prend pour un artiste, son frère hypocondriaque qui ne s’est jamais remis de la mort de son fils et se prend pour un serbe, leur père amoureux qui ne s’est jamais remis de la Grande Guerre et se prend pour un médecin, les trois ne pouvant évidemment pas se supporter. Adjoignez-leur une nymphomane amnésique guidée par son ver solitaire et une grande prêtresse de la bière richissime et cul-de-jatte parée de prothèses en verre remplies de bière. Filmez le tout de manière à obtenir un rendu années 30. Saupoudrez de bouts de comédies musicales kitchouilles et de répliques cultes du type : « Je connais des airs à faire pleurer un élan . ». Voilà. Un bémol cependant : je n’ai pas compris pourquoi Maddin a ressenti le besoin d’ajouter une morale, à la fois facile et gnangnan, alors que le film n’en avait pas besoin. | |
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